Sans aucune prétention ni fausse modestie, j'affirme qu'il n'existe pas d'alternative qui prenne en considération les intérêts de toutes les parties concernées par le problématique de l'immigration clandestine, comme le fait le PACTE MARIYUS NOKO. Jugez-en vous même.
Quel est le principe, l'esprit du PACTE MARIYUS NOKO ?
Créer les conditions qui donneraient à chaque personne concernée par la problématique, de se choisir librement un destin propre, tout en respectant un minimum des lois internationales régissant les migrations des peuples. Tous le monde y trouvera son compte : Le pays d'accueil, le pays d'origine et l'immigré(clandestin).
En quoi Le Pacte MARIYUS NOKO est il préferable à toutes les propositions avancées jusqu'ici ?
D'une part, je propose de conditionner la régularisation du sans-papier à son engagement solennel par écrit, à accepter de suivre une formation qualifiante de courte durée dans le métier qu'il souhaiterait exercer plus tard dans son pays d'origine où il doit impérativement retourner au bout de compte.La durée de son séjour sera naturellement proportionnelle au temps nécessaire à sa formation globale.Pendant cette période durant laquelle, il est généralement dans une situation de précarité extrême, je propose qu'il ait droit (accès) à tous les droits et devoirs légalement possible au niveau de logement,couverture santé etc...Par ailleurs, le gouvernement du pays d'accueil devra conférer à la fin de cette formation, peu avant son retour définitif vers le pays d'origine, un statut spécifique au pactisé qui lui permettrait de revenir sur le territoire européen à tout moment si le besoin s'en faisait sentirmais dans des conditions négociées et connues d'avances de tous.
Le gouvernement du pays d'accueil où réside le sans-papier doit s'engager à garantir à ce dernier, un "capital moyens" à lui remmettre au terme de sa formation globale, avant son départ pour là-bas,dans le but d'y faciliter sa réinstallation.Un suivi continu et méthodique de son évolution serait assuré grâce à un parrainage d'experts du secteur d'activité dans lequel il a été formé.Humainement, je propose qu'un comité(association) de soutien aux san-papiers puisse prendre part aux travaux de contrôle de l'application réglementaire des accords conclus à cet effet entre parties.
D'autre part, le gouvernement du pays d'accueil devra prendre des dispositions légales pour garantir l'inviolabilité du droit à la propriété privée du pactisé auprès du gouvernement du pays d'origine, pour qu'il ne soit pas dépouillé dès son retour là-bas. Je propose que tous les pays d'accueil se mettent ensemble pour conditionner les aides potentielles qu'ils peuvent octroyer aux pays d'origines, au respect des accords spécifiques à conclure entre eux, et qui protégeraient ce système équitable. Tout en exigeant là où ce n'est pas encore fait, la tenue des élections démocratiques: Du donnant-donnant !
COMMENT SE PASSERAIT CETTE FORMATION QUALIFIANTE ?
Elle comprendrait deux volets : La théorique et la pratique, ensuite un stage en entreprise-sponsor.
Par des cycles accélérés et variables selon la domaine et ses capacités, mais de courte durée, le Pactisé est formé puis intégré dans des postes à responsabilités, en commençant par le plus bas échelon afin d'acquérir une totale connaissance du métier. Il ne suffit pas de le former, encore faut-il qu'il devienne rapidement productif et stable socialement une fois rentrée dans son pays d'origine(RDC).Sinon, il ne reste pas du bon côté de la construction mais passe du côté des revendications, de la destruction du système. Raison impérieuse pour laquelle, il faudra que les aspirations légitimes se tournent vers l'avenir et parviennent des voies sûres à des équilibres stables entre le NORD et le SUD, le pays d'accueil et le pays d'origine.
j'ai imaginé un scénario où deux autochtones, accompagneraient le pactisé tout au long de cette formation.Un novice(étudiant ou stagiare) et un plus expérimenté (pré-retraité ou retraité) qui devraient plus tard, à un moment donné du processus, se rendre là-bas sur place pour l'assister et apprendre eux mêmes les techniques locales. mais il est loisible également d'imaginer que des hommes et des femmes occidentaux acceptent de consacrer un temps limité de leur vie au Congo (pays d'origine du pactisé), pour se mettre au service d'un village ou d'une coopérative,sous certaines conditions légales négociées et connues d'avance. Ce serait une expérience humaine particulièrement enrichissante et profitable aux deux sociétés différentes.
Qui prendrait en charge le coût du PACTE MARIYUS NOKO ?
Le pouvoir public des pays d'accueil et les entreprises de ces derniers. Pourquoi ?
Il existe un budget très important pour combattre le problème des immigrés clandestins et aussi pour les renvoyer dans leurs pays d'origine...mais sans qui reste dans l'absolu inéfficace. Ce n'est pas pour rien que cinq pays de l'Union européenne se sont organisé en une éspece de mutualité pour essayer de se donner les moyens pour amortir le coût de plus en plus ruineux des expulsions.
Les entreprises ont tout intérêt à s'y impliquer davantage dans le principe proné par le Pacte Mariyus NOKO car les pactisés formés dans leur méthodologie de travail et avec leur(entreprises) soutien deviendront par ricochet, leur délégué commercial et technique en poste avancé. sans compter avec des incitants fiscaux bien ajustés, le trésor public de tous ces pays d'accueil qui se frottera les mains, pour le plus grand bien de toute l'économie occidentale qui en a plus que besoin...Pareil effort ne doit pas être considéré comme une oeuvrecaritative ou généreuse.Au contraire, l'opinion publique de tous les pays d'accueil doit se rendre compte que cet effort est probablement un des derniers moyens essentiels, leur permettant de survivre à court terme dans cette période de grande mutation où l'Europe n'est plus le centre du monde. Si l'Europe ne veut pas se faire "boufffer" tout cru par la Chine et l'Inde, pour ne citer que ces deux là, elle a tout intérêt encourager l'émergence des neauveaux leaders africains, capables de prendre en compte aussi les intérêts européens, au lieu de toujours chercher à vouloir imposer à l'Afrique des hommes de pailles qui leur obéissent au doigt et à l'oeil...c'est fini ce temps là. Avec ou sans l'Europe, le Congo et toute l'Afrique vont aller de l'avant. Nous ne sommes plus quemandeurs de venir vivre en Europe...il y a l'Afrique à construire dans la paix maintenant !
DANS QUEL CADRE JURIDIQUE DOIT-ON REGULARISER ?
1.Des objectifs Millénaire du Développement (OMD): En gros, les pays du Nord ont pris un certain nombre d'engagements dans le but de réduire de la moitié, la pauvre dans le monde, plus particulièrement dans leSUD, chez nous. A moins qu'il ne s'agit là encore de la poudre aux yeux qu'ils nous lancent....La régularisation des sans-papiers est le premier véritable test grandeur nature qui fera tomber les masques.
Parler de la croissance économique sans résoudre au préalable le problèmedes sans-papiers selon l'esprit qui anime le PACTE MARIYUS NOKO, est tout simplement démagogique...Il faut emmener tous les canditats aux élections de ce printemps à se prononcer par rapport au PACTE MARIYUS...vous saurez après qui voter.