Question Opposition : Monsieur le ministre, pouvez-vous préciser le rôle de la MONUC pendant ces troubles de Kinshasa ?
Le ministre : Elle n’a pas fait autre chose que le rôle qui lui est dévolu depuis le début : Observer. Elle n’a pas pour mission d’intervenir dans le conflit.
Question Opposition : Entre Bemba et Kabila qui a commencé ?
Le ministre : Je ne dispose pas encore d’informations précises là-dessus. Mais depuis le proche orient où j’étais en mission, j’ai parlé avec Kinshasa. Une chose est certaine c’est que le président Joseph Kabila n’a plus supporté que Bemba n’ait pas respecté la date butoir du 15 mars 2007 pour se séparer de sa milice dans le cadre de brassage de l’armée, alors qu’il proposait à Bemba la sécurité de ce dernier 12 soldats. Il a voulu montrer qui est le chef.
Question Opposition : Ne pensez vous pas que ce sont deux poids, deux mesures ? Trouvez-vous normal que Kunda Batware conserve la sienne et que Kabila ait encore sa milice GSSP, sa garde prétorienne?
Le ministre : C’est vrai que le GSSP du président Kabila commence à poser vraiment problème…je plaide pour une solution politique plutôt qu’armée mais la fuite de Bemba a fragilisé ce dernier.
Recommandation de l’opposition : Nous avons besoin d’avoir un interlocuteur officiel du côté belge pour une cohérence politique (entre vous, Armand de Decker, André Flahaut et louis Michel).
Question opposition : Les contrats miniers sont-ils équilibrés ?
Le ministre : je vous répondrais d’une façon globale…et il n’en a même plus fait allusion après !
PIETRE DECREM (CD&v) : L’éclatement de ces émeutes de Kinshasa est un constant d’échec de votre politique au Congo, une désillusion sur l’espoir suscité par ces élections. Vous m’avez déçu. Nos espoirs aujourd’hui sont réduits à néant. Visiblement nous avons fait le mauvais choix en misant sur Kabila. Vouloir résoudre le problème du Congo par la force est une grossière erreur. Bemba avait gagné 4 provinces sur 11, nous constatons aujourd’hui qu’il les a presque toutes perdues. Comment cela est-il possible ?
J’ai des doutes par rapports à la politique de notre pays (la Belgique) vis-à-vis du Congo RDC. Le ministre Armand de Decker a fait une faute grave dans ses déclarations dernièrement au Congo. Attention, ne surestimons pas notre importance par rapport au Congo qui est immensément plus riche que notre pays. Adressons maintenant un message clair au président Kabila que s’il ne respecte pas les règles établies, nous le lâchons… Fin de l’audition du Ministre De Gucht. Quant au ministre de la défense André Flahaut, il n’a pas pu être interpellé sur les émeutes de Kinshasa car Monsieur Pitre DECREM, le seul qui avait des questions à lui poser, à demander le report pour une date ultérieure (voir agenda du parlement belge).
QUEL EST MON SENTIMENT APRES CETTE SEANCE ?
Mon peuple péri par manque de connaissance !
Ce n’est pas original comme conclusion mais pourtant c’est tout ce qui a de vrai. J’ai vu comment les deux ministres belges ont perdu de leur assurance seulement par notre présence physique dans la salle. Cela me fait dire que s’il est bien d’un combat que je sais dorénavant que nous allons gagner, c’est : l’interpellation DES GOUVERNANTS PAR LES CHAMBRES LEGISLATIVES. Nous sommes dominés par les autres aujourd’hui parce que nous sommes devenus trop faibles. Redevenons nous même- fier d’être congolais et travailleurs- pour que le respect se réinstalle dans nos relations avec les autres pays sans aucune rancune ni animosité. Nous devons désormais cultiver cette nouvelle approche démocratique partout où vit la diaspora congolaise afin de faire prendre conscience à tous ces criminels qui pillent notre pays sous la couverture de leurs fonctions que :
Nous savons maintenant comment vous faire coincer légalement. Nous allons rigoler ensemble.
A chaque fois que vous commettez des rapines chez nous là-bas, nos frères et sœurs qui y vivent encore, nous transmettront des preuves compromettantes contre vous et des témoignages précis. Avec cela, nous contacterons les partis de l’opposition pour qu’ils vous confondent devant les chambres législatives, et demandent au besoin, une MOTION DE MEFIANCE CONSTRUCTIVE pour démettre le gouvernement. S’ils ne le font pas, alors c’est contre le pays que nous porterons plainte devant la Cour internationale de Justice, instance juridique suprême des Nations-Unies.
La communauté internationale sera bien obligée de nous rétablir dans nos droits….au risque de remettre en question, l’existence même de l’organisation. Je n’y crois pas sincèrement.
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NOUS SOMMES DESORMAIS LIBRE À JAMAIS !
Mariyus NOKO Ngele
